Cuzco, Pérou, le 25 décembre 2018
Salut tout le monde, et joyeux Noël !
La période des fêtes est souvent l’occasion de faire une rétrospective de l’année écoulée. Et je dois dire que j’ai de quoi faire parce qu’en ce mois de décembre 2018, des souvenirs, j’en ai à la pelle. Je me sens super heureuse de les partager avec vous (pas aussi souvent que je le souhaite). Aujourd’hui, comme promis dans mon dernier billet, voici le début de nos aventures américaines.
Je me rappellerai toute ma vie ce premier matin dans les rues de New York.
Réveillés à 5h 30 et sans espoir de rendormissement, nous avons parcouru à pied et sans carte les rues aux alentours de l’hôtel que nous avions réservé pour cette première nuit. Comme la veille lorsque nous étions descendus de l’avion, la moiteur de l’air était incroyable. Presque solide. Mais si tôt, on pouvait encore respirer. J’adore ces sensations du petit matin, quand la ville dort encore et qu’il fait déjà jour. Quand l’air est frais, qu’il reste encore un peu de silence de la nuit et que les klaxons sans fin n’ont pas encore commencé.
Nous n’étions que nous, que tous les deux pour la première fois en… trois ans ? Tranquilles dans le silence relatif de la ville, avec un océan entre les autres, nos obligations et nous. C’était tout ce dont nous avions rêvé depuis plus de deux ans et c’était un moment parfait.
Lui, moi, au bout du monde ensemble.
Nous avons marché main (moite) dans la main (moite) au hasard. Nous avons profité de la fraicheur relative pour découvrir avec nos yeux neufs « notre » ville, celle où nous avions décidé de vivre pour un mois.
Après une heure, nous sommes tombés sur un coffee shop de hispters et c’était exactement ce qu’on recherchait : l’image bobo de New York, les hommes à chignon et chemise de flanelle avec des muffins, des donuts et du café. Au milieu d’un décor faussement vintage, avec des tapisseries baroques et des miroirs rococos, j’ai pris un thé glacé au citron et Florent le summum de la New Yorkerie : un café au lait au miel et à la lavande.
Encore empli de notre naïveté de découvreurs, nous n’avions pas encore compris que le grand kif des américains, c’est de faire n’importe quoi avec la bouffe, partout, tout le temps. La lavande dans le café n’étant que le sommet de l’iceberg. Depuis, nous avons appris l’existence des gaufres « banane-bacon-sirop d’érable » et notre foi en l’humanité en a pris un coup.
Le café était très bon, mais on était tellement contents et excités que, même s’il avait senti le mazout, on l’aurait adoré quand même. Nous sommes restés une heure à profiter du wifi et à nous émerveiller de la présence de l’autre juste à côté de nous, juste à nous. Juste nous deux. Et puis nous sommes repartis croquer la grosse pomme à grandes enjambées, main (moite) dans la main (moite).
Pourquoi je vous raconte ça ? Une anecdote de rien du tout ? Pour dire que ces premières heures dans New-York, je ne les oublierai jamais. C’était le début de notre vie à nous et de notre voyage, et on avait devant nous un mois d’aventures et de découvertes.
J’ai hâte de tout vous raconter.
Gros bisous
Marie B.

Vous la voyez la joie ?
Val Lao sur la Colline
janvier 30, 2019Hahahaha ! C’est malin, je ris en planque derrière mon écran total de bureau….
« Encore empli de notre naïveté de découvreurs, nous n’avions pas encore compris que le grand kif des américains, c’est de faire n’importe quoi avec la bouffe, partout, tout le temps. La lavande dans le café n’étant que le sommet de l’iceberg. Depuis, nous avons appris l’existence des gaufres « banane-bacon-sirop d’érable » et notre foi en l’humanité en a pris un coup.
Le café était très bon, mais on était tellement contents et excités que, même s’il avait senti le mazout, on l’aurait adoré quand même. »
Best story ever
mademoisellebambelle
janvier 30, 2019C’est malheureusement vrai haha ! Sérieusement, ces gens font FRIRE des OREOS !
Contente que cette histoire t’aie plu, et merci de tous tes commentaires Val !