Salut tout le monde,
Aujourd’hui, légère interruption du cours de nos programmes pour vous parler d’autre chose que de voyage, et encore, pas tout à fait.
Lors de notre séjour à Miami, Mich et moi sommes allés voir Bohemian Rhapsody au cinéma, le biopic sur la vie de Freddy Mercury dont je suis certaine que vous avez tous entendu parler (ne serait-ce que parce que Rami Malek, le merveilleux acteur qui incarne Freddie à l’écran a gagné il y a quelques jours un Golden Globe amplement mérité).
Bien que le film soit loin d’être parfait (surtout au niveau scénaristique), je ne vous dirais pas le maelström d’émotions que j’ai ressenti pendant les 2h30 que durait la projection. Et pour vous la faire courte, c’est à cause de (ou grâce à ?) ce film que Freddie Mercury a rejoint mon panthéon personnel des hommes morts dont je suis follement, mais follement amoureuse (et dans le cas présent, dont je ferai bien mon quatre heures) (je vous parlerais sans doute des autres un jour sans doute).
Moi qui ait passé les dix dernières années à clamer que derrière une moustache se cachait forcément un fourbe et qui manquait d’appeler la brigade de la mode à chaque marcel entraperçu, je me surprends maintenant à fantasmer sur la tenue qu’il portait à Wembley pendant le concert mythique du Live Aid et sur les combinaisons de catch beaucoup trop moulantes à carreaux.

On en parle s’il-vous-plait ? Je rêve de posséder un jour la même.
Depuis – et comme tous ceux qui ont vu le film je pense – je me passe les chansons du groupe en boucle et, chose que je ne fais habituellement jamais, je regarde les clips. La gestuelle scénique de Freddie (laissez-moi l’appeler par son petit nom voulez-vous ?) est une mine d’inspiration pour moi qui dessine (d’ailleurs le dessin ci-dessous est directement inspiré du film). Les cambrures, les jetés de bras, les renversements de tête, les costumes, les poses, le charisme, le sex appeal, la passion me donnent envie de danser et de dessiner, tout à la fois (cette cascade est réalisée par des professionnels, n’essayez pas chez vous!). Ce film est une ode à la confiance en soi et à l’amour de son corps.
Ce mec et son groupe me collent des papillons dans le ventre et dans le slip alors qu’il est mort il y a plus de 20 ans. Pendant les jours qui ont suivi notre virée au cinéma, j’ai eu du mal à redescendre sur terre. Vous souvenez-vous de ce sentiment qu’on ressent au tout début des histoires d’amour ? J’étais en plein dedans, à me languir de sa présence et désespérée de savoir que ça ne serait jamais possible parce que le monde entier a perdu un être exceptionnel lorsque Freddie Mercury est mort.
Non je ne suis pas excessive.

Comment je me suis sentie après avoir vu le film.
Dans le climat actuel, je considère que tous ceux (qu’ils soient vivants ou alors même qu’ils sont morts depuis 27 ans !) qui sont capables de faire chanter 1000000 personnes à l’unisson quelles que soit leurs origines ou opinions sont des êtres exceptionnels.
Si j’ai pleuré pendant le film, ce n’est pas parce qu’il était particulièrement émouvant (sérieusement, il y a beaucoup à redire sur la mise en scène, la narration et de manière générale, sur le scénario).
Non, si j’ai pleuré, c’est devant la force de l’Art et de la Beauté. Queen a créé pendant 21 ans des chansons qui rassemblent encore aujourd’hui. J’ai des dizaines de souvenirs hyper heureux sur plusieurs de leurs chansons, et je suis sûre que chacun d’entre vous aussi. Pour ne citer que le plus évident : la coupe du monde de football 1998 (et de cette année hinhinhin).
En parlant de ça, bien des années plus tard, mon premier baiser aussi s’est fait sur les accords de We Are the Champions.
Avec mon meilleur ami, nous avons un jour roulé en beuglant Bohemian Rhapsodie par la fenêtre de sa vieille Clio lors de vacances en Provence mémorables (juste avant de nous faire arrêter par un gendarme qui voulait contrôler nos papiers et nous a finalement laissé repartir parce qu’on venait du même village).
Mes copains et moi avons mis le feu à des dizaines de soirées, debout sur le bar, en braillant leurs tubes.
Somebody to Love est l’une des premières chansons que j’ai écouté avec Mich il y a six ans (ça et Mexico chanté par Luis Mariano, ne cherchez pas).
Et pourtant, avant d’aller au cinéma ce jour-là, je ne savais rien de Queen ni de Freddie Mercury. Alors si vous n’avez pas encore vu ce film (j’en suis désolée pour vous car il vaut vraiment le coup d’être vu sur grand écran, ne serait-ce que pour la dernière demie heure), foncez dès que possible. C’est un film épique et votre sentiment de joie incontrôlable à la sortie ne sera contrebalancé que par la nostalgie qu’il soit déjà terminé.
Bisous du bout du monde et n’oubliez pas de vous émerveiller.
Marie B.
Val Lao sur la Colline
janvier 30, 2019Oui, moi aussi j’ai adoré ce film, frissons dès la première minute, alors que le ciné était surchauffé, qui ne m’ont pas quittés, et larmes aux yeux environ 125% du temps à peu près presque.
Ce dessin Soul Shine, il est trop chouette ! Tu le vends ?
mademoisellebambelle
janvier 30, 2019Oh la la c’est trop gentil comme question ! Pour l’instant, je dois dire non car nous sommes au Pérou et te l’envoyer serait vraiment trop aléatoire. Mais nous passerons par la France mi-juin alors si à ce moment là tu es toujours intéressée, je pourrais l’envoyer beaucoup plus facilement !
Mais MERCI de l’aimer assez pour me poser la question, tu n’imagines pas le bien que ça fait à mon moral d’artiste qui trouve toujours à redire à ses dessins.
Val Lao sur la Colline
janvier 31, 2019ça marche ! N’hésite pas à me le rappeler par un message subliminal insistant 😉
mademoisellebambelle
janvier 31, 2019Promis ! Et merci encore !