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« Faites attention à l’ouragan »

Seuls (ou presque) en haut de l’Empire State Building

A New-York, comment visiter les grands classiques moins chers ?

Parce que nous sommes des touristes comme les autres et que c’était notre première fois à New-York, nous avons BIEN SÛR visité les « immanquables », les grands classiques.

Pour faire des économies, nous avions acheté chacun un City Pass. Je vous la fait courte : c’est un billet groupé pour les grands lieux touristiques de New York qui permet d’économiser plus de 40% par rapport au prix d’achat des billets individuels. Il dure 9 jours et il comprend les entrées :

  • à l’Empire State Building
  • au Musée américain d’Histoire naturelle
  • au Metropolitan Museum of Art ( <3 )
  • au top of the Rock ou au Musée Guggenheim
  • à la Statue de la Liberté et Ellis Island ou une Croisières Circle Line
  • au Mémorial et Musée du 11 septembre ou au Intrepid Sea, Air & Space Museum

En gras, c’est ce que nous avons choisi.

Pour le dernier choix : musée du 11 septembre ou Musée de la mer, de l’air et de l’espace, j’ai passé mon tour et je suis allé écrire dans un café pendant que Florent y allait seul. Aucun des deux ne me faisait envie. On a fait deux équipes de un et tout le monde était content.

Seuls (ou presque) en haut de l’Empire State Building

Nous avions donc une dizaine de jours un peu intenses où nous devions visiter tout ce qui se trouvait sur notre billet. L’Empire State était programmé un vendredi, deux jours avant la fin de nos City Pass.

Malheureusement, quand nous avons émergé du métro ce matin là, il faisait un temps abominable, à base de rideaux de pluie et de brume. On ne voyait même pas le sommet des buildings. Après avoir checké la météo sur mon téléphone (et vive le WiFi gratuit partout en ville !), nous avons fait un « GLUPS » commun : c’était parti pour trois jours comme ça… Nous voyions nos espoirs de panorama à 360° sur la ville s’évanouir devant nos yeux.

Ne nous laissant pas abattre et selon notre devise : « Bon, on verra plus tard », nous avons alors changé le programme de la journée.

Et bien nous en a pris !

Parce que le lendemain, quand nous nous sommes réveillés, il faisait un soleil radieux. Nous avons alors enfilé nos habits en quatrième vitesse, couru pour atteindre le métro (nan j’déconne : vous savez bien que je ne courre jamais, sauf en cas de souris morte) et sommes arrivés au pied de l’Empire State environ 45 minutes plus tard.

Et là, je suis resté ébahie : tous les touristes avaient écouté la météo ce jour-là, parce qu’il n’y avait PERSONNE. Nous n’avons pas fait la queue DU TOUT, nous avons passé les contrôles de sécurité tout droit et étions au dernier étage moins de 5 minutes après être entrés.

INCROYABLE.

Tout comme la vue d’ailleurs.

Alors que nous recevions de France des messages paniqués à base de « ATTENTION A L’OURAGAN » (parce que c’était le jour où Florence allait frapper les côtes américaines) (mais entre nous, on fait COMMENT attention à un ouragan ? C’est pas comme si on pouvait contrôler la météo), nous profitions d’un temps magnifique. Tous les nuages devaient être allés retrouver leurs copains plus au sud.

Et moi, profitant de leur absence, du haut de l’Empire State Building, j’ai vu son ombre se porter sur des quartiers entiers de la ville, loin en dessous de nous.

J’ai pris des photos d’inconnus et des inconnus en ont pris de moi (préparez-vous, à New-York, vous serez surement amenés à faire ça). Parce qu’on avait tous envie de garder en mémoire ce joli moment.

Deux personnes amoureuses en train de faire attention à l’ouragan.
Sur mon front, on peut lire en braille : « Tu as bouffé trop gras ces 8 derniers jours » comme évoqué dans cet article.

J’ai eu frais pour la première fois en deux semaines (l’automne à New-York est moite et chaud, qu’on se le dise).

J’ai envoyé un message d’anniversaire.

J’ai pensé à mes meilleures amies.

J’ai eu envie de revenir avec elles.

Et puis finalement, le reste de la ville a semblé recevoir le mémo comme quoi finalement, il faisait beau. Après une heure sur la terrasse en petit comité (nous devions être à peine 50 sur la terrasse et je vous jure que 50, c’est vraiment pas beaucoup), nous avons vu la foule s’épaissir et l’endroit devenir moins agréable. Nous sommes alors redescendus et dans l’entrée, il y avait une queue MONSTRE.

On s’est fait un petit fist-bump modeste pour célébrer notre victoire sur ces gens et on est parti manger des frites.

Tout contents, comme ça

Conclusion : si vous prévoyez de monter au sommet de l’Empire State Building, pointez-vous un jour où il est censé faire moche. Vous ne le regretterez pas.

Allez, je vous embrasse et n’oubliez pas de faire attention aux ouragans.

Marie B.

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