Une journée banale à Coney Island
Un samedi matin, nous avons décidé d’aller goûter l’air marin au bout la ligne Q du métro : direction Coney Island ! Je ne sais pas pourquoi cet endroit me faisait un peu rêver, moi qui ne met jamais les pieds dans les parcs d’attraction et qui déteste les grands huit et autres rollers coasters géants.
La seule chose qui me faisait envie, c’était un tour de grande roue avec Mich.

Manger un hot dog chez Nathan’s était aussi sur notre to-do list du jour, mais vu les prix (HUIT DOLLARS LE HOT DOG), la mission a été annulée.
J’en rêve depuis des années.
Depuis qu’étudiante, je rentrais en bus depuis le muséum et que chaque soir, je la voyais éclairée au-dessus des toits de Paris. Depuis que, revenue à Avignon un an plus tard, je voyais celle qui s’installait entre le Rhône et les remparts et qui devait avoir une super vue sur le Ventoux.
Alors Coney Island, c’était l’occasion.
La seule chose que j’avais oublié de prendre en compte, c’était mon vertige maladif.
En effet, dès que la nacelle a eu quitté le sol, je me suis rendu compte à quel point une grande roue, c’est grand (comme son nom l’indique en fait…).
A 10 mètres du sol, j’ai commencé à pleurer de peur.
A 20, j’ai fermé les yeux si fort que j’aurais pu presser de l’huile avec mes paupières.
Cramponnée à la main de Mich qui lui, kiffait j’étais persuadée qu’on allait mourir imminemment.
Résultat : j’ai été très soulagée de retrouver la terre ferme et j’ai aussitôt rangé la grande roue dans mon classement personnel des manèges à sensation.
A part ça, je n’ai rien de particulier à vous raconter.
Conney Island est une jolie promenade et nous y avons passé une banale journée en amoureux au bord de la mer : nous avons marché main dans la main sur le pier, nous nous sommes horrifié en cœur devant les Oréos frits (non mais SANS DECONANA ?!), nous avons mangé une glace et nous avons regardé les groupes de cubains qui jouaient de la musique sur la plage.
C’était très doux.
Il faisait bon.
On respirait l’air marin après le feuillage emmêlé des savanes de Manhattan (j’ai eu cette chanson dans la tête en boucle pendant un mois, à chaque fois qu’on passait devant un des lieux cités).
Allez, je vous embrasse, et n’oubliez pas d’écouter du Sardou !
PS : Si vous voulez voir de très belles images de Coney Island, visitez le site de Craig Easton qui y a fait une visite il y a quelques années.
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Val Lao sur la Colline
février 8, 2019🙂
Je déteste les parcs d’attraction et encore plus les manèges « à sensation ». J’ai pourtant un souvenir ému de la grande roue de Lille, où nous vivions à l’époque, au sein de laquelle nous avions plané littéralement juste après la première écho lors de ma première grossesse. J’ai encore dans les joues nos sourires béats.
A NYC, nous n’étions pas allés à Coney Island aussi parce qu’on trouvait qu’en 10 jours, il y avait mieux à faire. Mais je comprends l’attraction au premier sens que peut produire ce parc aux allures désuètes et charmantes.
Jolie série de photos, en effet ! Merci
mademoisellebambelle
février 9, 2019Alors ça c’est une super jolie histoire ! Quel beau souvenir… 🙂
Oui, Coney Island, nous y sommes allés parce que nous avions envie d’un jour plus tranquille et surtout que nous passion 1 mois à New-York, ce qui laisse le temps d’explorer les choses moins courues.